Comment réduire l’insomnie ?

La sophrologie aide à réduire l’insomnie.

La règle d’or pour bien dormir est de ne pas s’inquiéter inutilement.

  • On s’endort tous, toutes les nuits : dormir est pour l’homme un besoin aussi essentiel que manger.
  • On se réveille tous plusieurs fois par nuit : n’en soyez pas alarmés ou énervés, ces réveils nocturnes sont là, vous n’y pouvez rien, c’est un reste de notre héritage animal ancestral pour ne pas finir dans le ventre d’un prédateur.
  • Et on se rendort de façon naturelle quelques minutes plus tard, si ces micro-réveils ne nous inquiètent pas.

Mais si on s’inquiète de ne pas dormir, de se réveiller trop tôt, de ne pas pouvoir se rendormir, à tous les coups la nuit sera chaotique. 

Réduire l'insomnie par la sophrologie ?

Pratiquer la sophrologie

  • permet de relaxer votre corps et votre mental, elle vous fait (re)découvrir l’apaisement nécessaire à un bon sommeil,
  • apprend à canaliser vos pensées négatives,
  • redonne confiance en vous.

Vous serez plus serein, pour un meilleur sommeil

Marre des insomnies ? De vous réveiller fatigué ? Vous combattez régulièrement une somnolence en journée ? Vous souhaitez réduire l’insomnie ?

La sophrologie apprend à utiliser l’insomnie comme un signal d’alarme

L’insomnie est le signe d’un déséquilibre, c’est un signal d’alarme pour revoir ses conditions de vie. Réduire l’insomnie c’est s’apaiser profondément intérieurement.

Ecrivez un agenda du sommeil, en y notant les heures de coucher, de lever, les éventuelles difficultés à vous endormir, les heures et le nombre de réveils nocturnes éventuels, leurs durées, vos siestes éventuelles, mais aussi vos impressions : qualité de la nuit, du réveil, impression de repos, humeur, fatigue. Sur une période de 3 semaines, cela permet de révéler les habitudes, l’éventuelle irrégularité de vos horaires, les fausses impressions éventuelles, et d’évaluer l’efficacité du sommeil (c’est-à-dire le rapport entre le temps de sommeil et le temps passé au lit).

Différents types d’insomnies

Ponctuelles ou chroniques ?

Les insomnies ponctuelles peuvent être liées simplement à un repas trop copieux (trop protéiné ou trop gras) ou trop arrosé, à des changements climatiques ou environnementaux (bruit, lumière), à la pratique d’un sport hyper excitant en fin de journée (et à la décharge d’adrénaline qui est associée) ou à un matelas trop mou ou trop dur, mais elles peuvent aussi être entrainées par un stress psychologique (plus ou moins important) ou une maladie chronique (polyarthrite, asthme…). A noter également que des heures de coucher trop variables ne permettent pas au corps de se préparer. Le corps ne sait plus où il en est.

Les insomnies chroniques (insomnie rencontrée plus de 3 fois par semaine, régulièrement depuis 3 mois) sont souvent liées à l’anxiété, la dépression, le stress. L’insomnie chronique s’auto-entretient si l’on s’en inquiète trop (vais-je réussir à m’endormir, vais-je me rendormir ?). Pour réduire les insomnies chroniques, il est essentiel d’en rechercher la cause, mais sans s’en inquiéter.

Différentes troubles ?

Les troubles du rythme veille-sommeil peuvent résulter d’un travail en horaires décalés ou de nuit. Un défaut de lumière naturelle notamment le matin, ou de fréquents voyages transméridiens, sont susceptibles de perturber la production de mélatonine. Les appareils de luminothérapie peuvent vous aider, notamment en automne et en hiver.

L’apnée du sommeil : elle commence par des ronflements continus et bruyants, puis il y a un arrêt momentané de la respiration, et quand la respiration reprend le bruit entraine un micro-réveil, dégradant la qualité du sommeil. A long terme, des problèmes cardiaques sont à craindre tout comme une impossibilité à surmonter la somnolence en journée.

Des insomnies peuvent aussi être associées au syndrome des jambes sans repos (des sensations étranges et désagréables dans les membres inférieurs, qui rendent la station statique impossible, et incitent à marcher, masser, ou faire des mouvements. Pendant le sommeil, les jambes se plient brusquement et fréquemment, entrainant des micro-réveils. Le sommeil est alors de moins en moins réparateur. Une dysfonction du système dopaminergique et un mauvais de transport du fer pourraient en être l’origine.

Et pour se rendormir ?

Soyez calme, confiant et respirez tranquillement. Si vous vous inquiétez vous créez une résistance à l’endormissement, et il vous faudra attendre le prochain cycle de sommeil (durée d’un cycle de sommeil : 90 min environ).

Si le sommeil ne revient pas, levez-vous, faites un petit tour, écrivez ce qui pollue votre esprit, au besoin lisez quelques pages dans un fauteuil faiblement éclairé, en surveillant les signes (bâillement, paupières qui clignent, yeux qui piquent, tête lourde, attention et concentration diminuées, fatigue).

En journée revenait sur vos pensées nocturnes, agissez, au besoin faites ce que votre cerveau attendait de vous pendant la nuit, pour réduire l’insomnie la nuit suivantes.

Sources