Apaiser ses douleurs, sa maladie par la sophrologie ?

La sophrologie contre les douleurs, souffrance, maladie ? 

sophrologie douleurs pratiksophro; gérer la douleur en se recentrant sur le positif en soi

Ensemble,

  • respirer,
  • apaiser les éventuelles douleurs pour mieux les vivre,
  • lutter contre une addiction éventuelle,
  • vous préparer à une opération chirurgicale, accélérer une cicatrisation,
  • verbaliser vos ressentis pour vous en libérer, à votre rythme, sans jugement et avec bienveillance
  • retrouver une certaine sérénité,
  • lâcher-prise et à comprendre que vous n’êtes pas « la maladie », mais que vous êtes une personne qui souffre d’une maladie, et qui peut la gérer
  • gérer vos émotions, qui sont rarement très stables quand souffrances et douleurs sont là,
  • libérer ses pensées,
  • voir l’existence de bons moments et en créer de nouveaux,
  • retrouver confiance en vous.

En effet, libéré du stress et de l’anxiété, le cerveau produit des endorphines, ce qui atténue la douleur et permet de retrouver des pensées positives. C’est un vrai cercle vertueux que vous enclenchez. Vous aidez votre corps à se soigner lui-même.

Ne restez pas seul, enfermé dans le cercle vicieux de la douleur.

Via la sophrologie, provoquez votre entrée dans un cercle vertueux de l’apaisement. Pour la sophrologie contre les douleurs !

La douleur, la maladie : qu’est-ce que c’est ?

La douleur n’est pas proportionnelle à la gravité d’une maladie. Certaines maladies n’entraînent aucune souffrance (comme les verrues), et il existe aussi des douleurs qui ne viennent pas d’une maladie (comme un mal de tête quand on est fatigué).

La douleur n’est pas qu’une sensation physique. C’est aussi une souffrance émotionnelle, qui s’accompagne de stress, d’anxiété, de peur et parfois de dépression. Nos émotions dépendent de notre vécu, de la situation extérieure et de nos propres croyances : nous vivons les douleurs de manière différente selon qu’elles apparaissent au cours d’un cancer ou lors du passage d’un examen (le stress associé n’est pas le même). Notre ressenti dépend également de notre peur de la douleur et des attentes que nous avons quand nous souffrons.

  • Plus nous anticipons la douleur (plus nous nous attendons à avoir mal) ou plus nous la ruminons (en pensant que rien ne va s’arranger, qu’elle va augmenter…), plus nous la ressentons forte.
  • Moins nous parlons, sans vouloir reconnaître la maladie/douleur, en nous auto-médicamentant ou non, ou en nous pensant seul(e) et en pensant que l’autre ne peut pas comprendre, plus la douleur persiste et se fait importante.
sophrologie contre les douleurs pratiksophro cercle vicieux de la douleur

La douleur est un signal d’alarme qui nous renseigne sur les agressions que nous (corps et esprit) ressentons, en nous indiquant si nous le tolérons (ou pas). Elle nous lance périodiquement un message pour que nous modifions notre façon d’être (nos activités, nos pensées ou nos émotions) afin que le corps puisse mieux faire son travail et nous garder le plus en santé possible.

Pourquoi doit-on tenir compte de la douleur, de la maladie ?

La douleur et la souffrance font partie du quotidien de certains d’entre nous.

Une douleur est dite « chronique » quand un patient souffre entre 3 et 6 mois sans arriver à être soulagé.

Qu’elle soit chronique, issue d’une maladie ou la conséquence d’un accident, nous sommes souvent démunis quand elle s’installe. La douleur impacte toute la vie d’une personne : la vie professionnelle, la vie scolaire ou universitaire pour les plus jeunes, mais également la vie sociale, personnelle et affective…

Face à la douleur, deux réponses comportementales sont observables : l’affrontement et l’évitement.

  • Affronter la douleur sans en avoir peur, en particulier si nous pouvons la contrôler.
  • Mais si nous l’interprétons comme potentiellement dangereuse et lui associons des idées négatives, si nous évitons les situations où elle pourrait survenir, nous imaginons au fil du temps toutes sortes de choses sans rapport réel avec la douleur, comme des angoisses ou phobies, et nous nous enfermons nous-même, entrainant un repli sur nous-mêmes, notre propre isolement.

En cas de douleur chronique, le risque de dépression ou d’anxiété augmente de 25% ; et autour de 10 % des personnes atteintes de douleur chronique auraient des idées suicidaires.

La maladie est une cuirasse qui nous emprisonne, nous immobilise. Elle nous empêche d’être la personne que nous sommes. Avec le temps, l’estime de soi, l’envie, tout sentiment positif, tout amour envers soi s’effiloche. On nourrit les sentiments négatifs : colère, douleurs, …

Sophrologie contre les douleurs ? Face à la douleur, il convient d’être vigilant

  • Evitez les jugements : chacun vit sa douleur de façon personnelle, selon son propre niveau de tolérance. Si c’est vous qui souffrez soyez bienveillant avec vous-même, si c’est un de vos proches, gardez-vous de le juger.
  • Rappelez-vous que le regard de l’autre n’est pas votre bonheur.
  • Sachez qu’il est courant, en cas de souffrance, de passer par un très grand nombre d’émotions allant de la colère à la résignation, de l’agressivité à l’abattement puis à la perte de confiance en soi.
  • Veillez à limiter l’isolement, le repli sur soi.
  • Evitez la routine : avec le temps, l’habitude et ses propres soucis, on finit par prêter moins d’attention au malade qui nous est proche. Des paroles malheureuses finissent par blesser. De même, les non-dits s’installent. Bref, sans le vouloir, on peut enfermer la personne souffrante dans une situation où elle finira par se sentir incompétente et/ou délaissée.
  • Evitez la surprotection, tout autant néfaste que la situation précédente. L’entourage qui surprotège la personne qui souffre peut encourager cette situation. Le malade n’a alors aucune envie de sortir de sa position. En effet, pourquoi chercher à supporter la douleur alors qu’elle le place au centre de l’attention ? Chaque souffrance, aussi minime, lui attribue toutes les indulgences.

Les attitudes à adopter face à la souffrance

Les proches peuvent accompagner le malade dans la prise de certaines habitudes comme :

  • Faire régulièrement des respirations profondes durant la journée. Ces mini-relaxations régulières libéreront des hormones relaxantes, qui à leur tour diminueront la sensation de douleur ou d’inconfort physique. Les recherches démontrent que la relaxation peut réduire de 50 % les niveaux de douleur ressentis. Voyez comment le stress et l’anxiété ont aussi un impact sur votre douleur.
  • Trouver une oreille bienveillante et attentive et ne jugeant pas. Verbaliser les ressentis permet de peu à peu prendre du recul.
  • Se fixer, chaque matin au réveil, 3 petits objectifs simples à atteindre qui vont vous donner du plaisir (prendre un bain, manger du chocolat, faire une balade, se sourire dans le miroir…, au choix). Quand vous les aurez atteints félicitez-vous pour avoir tenu votre engagement vis-à-vis de vous-même (vous augmentez ainsi votre confiance en vous) et de savoir encore vous faire plaisir (les pensées positives diminuent la douleurs).
  • Se changer les idées, cela permet de se concentrer sur autre chose et permet parfois de diminuer la douleur.
  • Transformer les pensées négatives (« Je ne suis plus capable, c’est vraiment l’enfer ») en pensées réalistes (« A cet instant, je ne peux pas le faire, mais je peux vivre avec ma douleur en trouvant un équilibre »).

Et/ou écrire

  • Ecrire un journal de la douleur : Pour mieux vivre avec notre douleur, il est important de réaliser ce qui la diminue ou l’aggrave en fonction de nos activités, nos états d’âme et nos émotions. À divers moments de la journée (et pendant au moins une semaine), prenez le temps d’évaluer vos douleur et détresse (par exemple sur une échelle de 0 à 10) et de noter vos sensations, le moment de la journée, vos activités, vos pensées, votre réaction à la douleur, à la détresse ressentie. Cette auto-observation permet de percevoir les éléments qui favorisent l’apparition ou l’augmentation de la douleur, comme des contrariétés, un stress, des problèmes au travail ou des tensions familiales, et de s’apercevoir que par moments, par exemple en vacances ou lors d’un bain, l’intensité de la douleur peut baisser. Il est rassurant de savoir que la douleur n’est pas toujours d’intensité maximale, mais qu’elle varie parfois selon nos états d’âme, nos activités et notre alimentation.
  • Décrire votre cuirasse, votre maladie, vos douleurs : un peu comme un journal intime. Comment vivez-vous avec ? Vous est-elle bénéfique ou vous enferme-t-elle ? Comment vivre le regard de l’autre quand je suis dans cette cuirasse ? Si la cuirasse n’était plus, qui seriez-vous ? Si je m’autorise à me libérer de cette cuirasse qu’ai-je à dire, qu’est-ce que j’exprime ? Ces mots sont avant pour vous, pour vous permettre de prendre du recul. Mais si vous pensez qu’ils peuvent aider les autres à comprendre, ne vous privez pas de les faire lire.

Etes-vous prêt à

  • guérir de vos douleurs émotionnelles ?
  • changer votre propre regard sur vous, pour mieux vivre la maladie ? pour vous découvrir tel que vous êtes vraiment, dans votre propre authenticité ?
  • accepter de vous « cocooner », au moins un peu, pour vous apaiser ?
  • identifier ce qui est essentiel pour vous, pour mieux apprécier votre vie ?

Sources

Liste des centres de traitement des douleurs http://www.pudendalsite.com/centre-anti-douleur75.html. Les centres anti-douleur sont des structures qui s’adressent aux patients souffrant de douleurs persistantes. Ils bénéficient sur place d’une prise en charge multidisciplinaire, individualisée et personnalisée.

https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psychologie/apprendre-a-vivre-avec-la-douleur-9466.php

https://sqha2.hypertension.qc.ca/wp-content/uploads/2018/10/43_douleur_juin2018.pdf

https://www.psychologies.com/Bien-etre/Sante/Maladies/Interviews/Mieux-vivre-avec-une-douleur-chronique