Comment réduire les crises d’angoisse par la sophrologie

Comment la sophrologie permet de réduire les crises d’angoisse et leurs impacts

La sophrologie permet de réduire les crises d’angoisse en fréquence et en intensité en apprenant à être patient et bienveillant avec soi-même et en revenant à l’instant présent.

C’est un chemin sur lequel on avance pas à pas. Chaque étape est importante et vous pouvez vous féliciter de l’avoir atteinte. Vous reprenez le contrôle en 6 étapes :

  1. Tout d’abord, tentez d’arriver à calmer les crises de paniques.
  2. Ensuite, discutez avec vous-même ou avec une oreille bienveillante de l’origine de chacune de ces bouffées/crises d’angoisse : pourquoi, quand, où, comment ? Cela va vous aider à identifier leurs causes, et les stratégies d’évitement possible.
  3. Mettez en place un plan d’action anti-crise et revoyez votre mode de vie (marcher, respirer, prendre du temps pour soi…).
  4. Identifiez les signes précurseurs aux crises, pour les désamorcer en amont. Tentez de distinguer les crises évitables de celles qui ne le sont pas encore si vous n’avez pas encore de solution pour ces dernières.
  5. Lancez-vous des défis, confrontez-vous avec vos démons ou l’objet de vos angoisses.
  6. Reprenez confiance en vous : les crises d’angoisse et l’anxiété ont nettement diminué, constatez que vous vous sentez plus serein.

Parfois vous vous sentirez stagner, vous aurez l’impression de ne pas progresser dans votre cheminement, voire de rechuter. C’est normal, cela prend du temps de modifier un mécanisme physiologique comme l’angoisse, fait pour nous protéger dans les situations a priori difficiles, même si quand il est trop présent il nous empoisonne la vie. Il faut s’accrocher, se féliciter du travail déjà accompli et ne pas laisser trop de place aux doutes ou à la dévalorisation. Il restera probablement un fond d’anxiété inévitable, mais vous saurez y faire face.

Ensemble et en m’adaptant à vous, je vous aide à réduire les crises d’angoisses.

Les symptômes d’une crise d’angoisse

Les crises d’angoisse, ou attaques de panique, sont des manifestations de véritables malaises physiques et psychiques ponctuels et répétés, qui surgissent brusquement et montent en vous comme une vague. Elles surviennent souvent dans un environnement de stress maximal, de peur intense, d’anxiété permanente et de manque de sommeil. Elles peuvent se déclencher à tout moment, même en pleine nuit. Les crises d’angoisse sont souvent liées à la sensation (ou croyance) d’une perte de contrôle. Il existe un véritable cercle vicieux, chaque attaque provoquant un climat qui favorise l’apparition de nouvelles crises.

Les symptômes sont divers selon les personnes : difficultés à respirer, oppression de la cage thoracique, rythme cardiaque trop rapide, ruminations (pensées négatives tournant en boucle) empêchant d’agir, pétrification (aucun mouvement n’est possible), transpiration, tremblements intenses, vertiges, tête qui tourne, expérience de dépersonnification (vous avez l’impression de ne plus être à l’intérieur de vous-même mais dans un autre endroit) ….

Le traitement classique des crises d’angoisse repose sur une prise en charge psychothérapeutique et un traitement médicamenteux avec des calmants (anxiolytiques). Des antidépresseurs peuvent être prescrits pour lutter contre une dépression associée. Sans oublier les techniques de relaxation qui peuvent apporter une aide non négligeable pour lutter contre l’apparition des crises d’angoisse.

Comment réduire les crises d’angoisse en fréquence ?

  • Réduire les crises d’angoisse en fréquence nécessite d’agir en préventif, de revenir à soi.
  • Rassurez-vous : vous vous sentez mal, vous souffrez mais vous n’allez pas mourir. 
  • L’activité aide à tenir à distance l’anxiété et les angoisses, mais il ne s’agit pas pour autant de s’épuiser et de refuser de les voir.
  • Pensez à vous, prenez du temps pour vous, pour reprendre le contrôle de votre vie et tenir l’anxiété à l’écart. En vous ressourçant dans un cocon de bien-être. Faites plaisir à vos sens ici et maintenant : prenez un bain chaud, tamisez la lumière, allumez des bougies, écoutez une musique relaxante, un chocolat chaud.
  • Faites une sieste de 20 min (mettre un réveil), ne dormez ni trop longtemps ni trop tard dans l’après-midi pour ne pas engendrer des difficultés à vous rendormir le soir
  • Massez-vous, touchez-vous les épaules, les bras, les jambes, tout votre corps. Soyez bienveillant avec vous-même.
  • Et surtout, respirez, en prenant conscience de votre respiration. Cela vous aidera à calmer votre rythme cardiaque et à tenir éloigner l’anxiété et les angoisses. Lorsqu’on s’accorde ainsi un temps pour respirer, on peut se sentir comme dans un refuge, à l’abri. En respirant on comprend qu’on est vivant, que c’est l’essentiel, le reste peut attendre, au moins quelques instants. Respirer, dans l’adversité, c’est placer notre esprit dans un refuge, non pour fuir, mais pour choisir de voir plus clair, choisir de laisser une chance à notre intelligence.
  • Nourrissez-vous et buvez correctement et suffisamment, car la peur, l’anxiété et les crises d’angoisse prennent beaucoup d’énergie.
  • Câlinez l’un de votre proche : chéri(e), enfant, parent, meilleur(e) ami(e), ou à défaut animal de compagnie ou doudou.

Comment la sophrologie permet de réduire les crises d’angoisse en intensité ? Que faire en cas de crise d’angoisse ?

  • La sophrologie vous apprend des outils à mettre en place pour réduire les crises d’angoisse, dès que l’on perçoit son arrivée ou pour réduire l’intensité de la crise quand elle est installée.
  • La 1èreétape est de vous rassurer : vous vous sentez mal, vous souffrez, mais vous n’allez pas mourir.
  • Asseyez-vous (même par terre), adossez-vous à un mur : entrez en contact avec quelque chose de solide.
  • Reprenez le contact avec votre corps : que touchez-vous ? quel goût avez-vous en bouche ? quels bruits vous parviennent-ils ? que voyez-vous ? que sentez-vous ? Ce retour au concret distrait votre esprit des symptômes de l’angoisse.
  • Si vos mains ou vos pieds tremblent fortement, posez-les bien à plat, sur le sol, une table ou vos genoux, et continuez à respirer.
  • Ancrez-vous dans le sol et dans le présent, vous êtes ici et maintenant. Décrivez-vous la situation actuelle (« nous sommes lundi matin, il fait froid, le ciel est bas, je porte un jean, j’ai mal aux pieds… »).
  • Si vous êtes debout dans le métro, concentrez-vous sur vos pieds, qui vous relient au sol. Ils sont posés, stables. Vos jambes ne vont pas se dérober, ni vous vous évanouir. Ayez confiance.
  • Respirez, de façon profonde et si possible avec le ventre (en l’arrondissant d’abord au maximum, avant de chercher ensuite à le rentrer au maximum, comme si un ballon se gonflait et se dégonflait).
  • Votre respiration vous calme, vous avez ce pouvoir. C’est un peu effrayant que votre corps ait surréagi, mais ce n’était que cela.
  • Si vos idées s’emballent, limitez votre champ visuel (et les stimulations qu’il engendre) en imaginant une feuille blanche.

Sources