Renforcer son estime de soi par la sophrologie ? Changer son regard sur soi-même

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Pourquoi renforcer son estime de soi par la sophrologie ?

La sophrologie renforce son estime de soi. La dimension si importante de notre personnalité qui nous fait croire en soi, s’aimer soi-même, avoir confiance en soi.

A un moment ou un autre de notre vie, nous vivons tous des drames, des traumatismes, des deuils, des blessures psychologiques qui nous affectent longtemps. Même quand on pense qu’on a en a fini qu’on a enfin réussit à tourner la page, il en reste souvent des traces, bien cachées en nous, qui ne demandent qu’à être réactivées à la prochaine blessure

Renforcer son estime de soi par la sophrologie ?

La sophrologie aide à l’identification et au développement de ses ressources propres, à commencer par renforcer son estime de soi-même.

Le changement de regard sur soi-même permet de changer de regard sur les autres, sur les situations.

  • L’adaptation aux situations rencontrées est plus aisée (qu’elles soient exceptionnelles, ponctuelles, imprévues, passées ou futures …).
  • Les fluctuations émotionnelles sont moindre.

On ouvre ses possibles, on peut mieux s’ouvrir aux autres

Développer son estime de soi par la sophrologie

Renforcer son estime de soi par la sophrologie se fait en 3 étapes.

1. Tout d’abord, cela commence par s’accepter.

Accepter son vécut, sa situation, accepter l’autre et ce qu’il pense, s’accepter tel que l’on est.  Ne pas chercher à nier ou à lutter contre la situation.

  • Pourquoi ? Les problèmes se règlent plus vite quand on les accepte. Accepter l’existence d’un problème, d’un conflit, d’une blessure psychologique permet
    • de pouvoir chercher comment solutionner le problème, le conflit, comment soigner la blessure
    • et surtout, de limiter son impact plutôt que de passer son temps à ruminer que c’est intolérable injuste et inacceptable.
  • Au contraire, ne pas s’accepter est un évitement. Or tous les évitements, maintiennent la conviction qu’il y a danger, danger de se dévoiler à soi-même et/ou aux autres, notamment en admettant ou en dévoilant ses limites et ses vulnérabilités.

S’accepter ce n’est pas se laisser aller ou s’exposer à la critique, au jugement, au rejet de l’autre. C’est reconnaître nos limites, nos faiblesses pour pouvoir les transformer en forces et en énergies positives.

2. Puis, il est nécessaire d’arrêter de se juger.

Peut-être s’est-on trompé(e), mais cela ne veut pas dire qu’on est nul(le) et incompétent(e) en tout ! Arrêtons de se dire « je suis nul(le) », « je suis débile », ….

Peut-être aurions-nous pu faire un autre choix, mais nous avons fait le choix qui était le meilleur pour nous à ce moment-là, avec les informations que nous avions à cet instant-là.

Quand un(e) ami(e) vient à vous triste, apeuré(e) et/ou en colère, vous ne l’enfoncez pas, vous de le(la) noyez pas sous un flot de reproches et d’injures. Alors pourquoi vous infligez ce traitement à vous-même ?

3. Enfin, il est bon de se parler

Être tout à fait sincère et honnête avec soi-même. Être son(sa) meilleur(e) ami(e) ou le parent bienveillant qui encourage, motive quand cela est nécessaire et félicite après chaque victoire (même petite) atteinte.

Pouvoir ensuite s’affirmer !

S’affirmer c’est pouvoir exprimer ses besoins, pensées, émotions.

  • Ne pas devoir les taire, les ruminer avec un sentiment de double déception (déception de ne pas les satisfaire et déception de ne pas les avoir dites).
  • Tout en tenant compte de l’autre, sans agressivité.

Personne ne nait affirmée. On le devient par une éducation encourageante et félicitant l’expression libre, ou plus tard par un apprentissage volontaire.

Et encore une fois, soyons bienveillant avec nous-même quand, de façon massives et chroniques ou occasionnelles et ponctuelles il est difficile de s’affirmer. Les difficultés à s’affirmer touche tout le monde, à un moment ou un autre, à propos d’un sujet ou d’un autre.

Sources

Renforcer son estime de soi par la sophrologie 

Christophe André et François Lelord (2011). L’estime de soi. Odile Jacob.